
La notion de confort intérieur évolue :
Les ERP (établissements recevant du public) qui accueillent les jeunes enfants sont soumis à des contrôles stricts pour évaluer la qualité de leur air intérieur (QAI).
Les plus jeunes enfants, qui portent les mains à la bouche, s’exposent à l’ingestion de particules fines de nombreux polluants, comme le formaldéhyde et le benzène, mais l’ANSES compte enrichir les contrôles en y incluant le plomb, certaines moisissures ou encore les phtalates pour lesquels des études sont en cours.
L’ANSES, qui se réfère à l’OQEI, révèle par ailleurs l’émergence de nouveaux risques sanitaires, mais surtout de problématiques en lien avec le confort intérieur.
On pense bien sûr au confort thermique d’hiver, mais aussi d’été, ce dernier ayant fait son apparition dans la nouvelle réglementation environnementale RE 2020, ou encore au confort acoustique.
Le confort lumineux et le confort olfactif font partie de ces nouvelles notions importantes pour le bien-être de chacun.
Le lien santé – environnement est très fort, et la qualité de l’air intérieur un sujet de santé publique : des pathologies du système respiratoire chroniques à type de bronchites ou rhinites), jusqu’aux intoxications à certains polluants cancérogènes, comme le benzène ou le radon, les diagnostics QAI devraient se complexifier dans les prochaines années.